QUI SOMMES-NOUS ?
Pourquoi nous nous battons ?
Nous sommes un certain nombre à nous considérer comme délégataires de l’Institution Policière eu égard aux décennies de notre engagement en son sein.
Nous en connaissons toute la noblesse mais aussi toutes les difficultés qu’elle rencontre dans son exercice.
Libérés de notre obligation de réserve, non soumis aux ambitions carriéristes des uns et aux enjeux corporatistes des représentations diverses, notre légitimité est celle que personne ne peut nous contester.

Maurice SIGNOLET
Commissaire Divisionnaire Honoraire
Président du Collectif « Confiance en la Justice »
C’est à ce titre que nous avons décidé d’agir, scandalisés par la concomitance d’une manifestation de policiers dont l’ensemble de la classe politique semblait se montrer solidaire, tandis que dans le même temps, le même jour, une loi était votée à l’Assemblée nationale qui allait désarmer ces mêmes policiers.
Ceci n’était plus tolérable, et nous étions conscients que, de manipulations en manipulations, de « Beauvau de la Sécurité » en manœuvres sémantiques du Garde des Sceaux, la hiérarchie policière et les représentations syndicales allaient une fois encore se faire berner, et au-delà, le peuple français.
C’est dans cet esprit que nous avons décidé de nous adresser directement à tous les Parlementaires, chacun d’entre eux étant destinataire d’un courrier personnel, tandis qu’un recensement de l’orientation des votes de chacun des députés lors de la première lecture à l’Assemblée nationale était effectué.
C’est désormais aux Sénateurs de s’exprimer sur cette loi et c’est pour cela que nous multiplions les démarches auprès d’eux.
Nous œuvrons sans relâche pour qu’ils prennent en considération les désastres procéduraux qu’elle va suggérer par l’affaiblissement des moyens d’investigation, au profit, une fois encore, de la défense et donc de la délinquance.
Nous ne désespérons pas que notre action porte ses fruits, chaque parlementaire étant mis devant la responsabilité de son vote.
En seconde lecture à l’Assemblée nationale le texte pourrait ainsi être rééquilibré, un très grand nombre de députés s’étant abstenu lors du premier vote !
Plus nous serons nombreux à signer la pétition, plus notre voix portera.
Notre combat ne sera pas vain !
Maurice SIGNOLET
Pour le collectif « confiance en la Justice »